Madeline et ses acolytes !
Il est tellement bon, puissant et précieux de pouvoir partager, de pouvoir s’appuyer sur d’autres savoirs-faire, d’autres épaules, d’autres coup d’œil et d’autres cœurs !
Mon travail ne serait pas ce qu’il est, si je travaillais seule…
Ma plume aime pourtant écrire seule, sans bruit autour. Parfois, nourrie de notes de jazz, de classique… D’autres fois, bercée d’oiseaux, de pluie, encouragée par un feu ou par les sons magiques et pétillants de l’Artique terre de glace. Il lui arrive cependant d’avoir besoin de se frotter à l’agitation d’un train, d’un aéroport ou d’un nuage, d’avoir besoin de se tremper « dans un café » typique où l’envie de chaleur humaine est palpable… mais se finit au fond d’un verre par pudeur ou par soucis. La plume recueille alors quelques gouttes et goûte un peu de ce vol… Et alors parfois, ça décolle.
Une fois qu’un texte est prêt, il faut des comédiens pour le vivre, des lumières pour qu’il devienne lueur et puisse être vu. Il faut des costumes, des objets, des décors pour l’habiller. Il lui faut une scène sur laquelle grandir, une musique avec laquelle danser, des partenaires pour que la ronde soit plus grande, un public pour qu’il devienne cadeau, et un chef d’orchestre pour que le tout soit beau.
C’est pour ces raisons que j’aime travailler entourée de talents différents, ici présents :